ANGERS, le samedi 24 mars 2007.

Compte rendu de la réunion régionale du 22 mars 2007 à PORNICHET (44)

 

28 délégués ont assisté à cette réunion représentant les départements : 22-72-44-35-49-56-29. Une camarade de l’UL de saint Nazaire était également présente et est intervenue sur la place des syndicats des SDIS dans les structures de la CGT.

 

En introduction, les responsables du collectif ont présenté les raisons pour lesquelles cette réunion des secrétaires de syndicat avait été organisée. Ils ont ensuite, sous la forme interrogative, lancé le débat.

 

Le sentiment des copains dans les SDIS oscille entre incompréhension et incertitude. Ils n’en veulent pas aux syndicats et notamment à la CGT qui est reconnue d’ailleurs comme étant la « locomotive » de l’intersyndicale. Toutefois il y a un sentiment d’inachevé.

Les délégués sont soucieux des effets de la transposition des accords Jacob, 70% des SPP en seront écartés. Tout le monde ne l’a peut être pas perçu. De surcroît, nous n’avons peut être pas assez expliqué les raisons pour lesquelles la CGT ne les a pas signés.

Les syndicats ont reproché le flou entretenu par certaines organisations syndicales (FO et SNSPP) qui n’ont pas déposé de préavis et qui ont souvent été en retrait dans ce conflit.

Des questions sont intervenues concernant l’article 35 de la loi relative à la FPT qui  supprime les quotas ou profit des ratios. Nous avons répondu que pour le moment le décret 2001-683 n’était pas abrogé. Il faudra toutefois interpeller la DDSC sur le sujet, des SDIS affichent déjà le spectre des ratios.

Les jeunes sont mécontents, pas d’avancée sur la NBI, rien sur le fin de carrière.

Concernant les « états généraux » de la filière SPP et la démilitarisation des  grades de SPP, tout ceci nécessitera des explications.

 

Enfin, sur le temps de travail, c’est la peur du vide qui fait réagir, et c’est bien normal. Les incertitudes du contenu des gardes de 12 heures de nuit. Les SPP souhaitent que le nouveau texte s’applique à tous. Il semblerait que celui qui ait goûté le 12 heures ne souhaite plus revenir aux 24 heures.

L’étude du syndicat du SDIS 44 fait apparaître la volonté d’épargner les collègues qui sont plus âgés. Il précise qu’il vaut mieux agir que subir.

 

Pour finir, un nouvel appel à la solidarité financière a été fait aux syndicats pour la défense de nos collègues mis en examen.

 

La prochaine réunion régionale aura lieu sur 2 jours dans le département 17 (Saint Martin de Ré). La réunion de septembre aura lieu à Auray, pour le départ à la retraite de notre camarade Jean Luc PENVERN.

 

Bruno Lebel